Notre monde moderne est ainsi fait : on nous explique en permanence comment il fonctionne !
On nous guide de manière implicite sur ce qu’on doit penser et comment on doit se comporter dans la vie.
Insidieusement, une pression omniprésente nous enseigne et nous rappelle comment se tenir, ce qu’il faut manger, comment on doit se soigner, comment on doit interagir avec les autres, ce qu’est le Bien, le Mal, ce qu’il faut penser, ce en quoi on doit croire… etc. Et les gens, dans une immense majorité, suivent et font suivre inconsciemment ces enseignements. Cela s’appelle le conformisme social !
Un conditionnement très puissant !
Implémentées pour la plupart d’entre nous dès la plus jeune enfance, ces croyances sont renforcées chaque jour un peu plus et se transforment avec le temps en un programme très puissant. Un conditionnement extraordinairement bien verrouillé par un conformisme social où chaque esclave, emprisonné dans ses croyances, est aussi le geôlier des autres…
Ainsi formatée, la masse suit aveuglément et inconsciemment les codes établis avec, paradoxalement, la certitude de décider par elle-même. La peur du regard et du jugement des autres impose à cette majorité un comportement sans faille à toutes ces règles induites érigées au fil du temps par la société. Des règles qui sont par ailleurs souvent incohérentes et en contradiction les unes avec les autres.
Alors qu’il permet de canaliser les foules, ce conditionnement -qui n’est évidemment pas dû au hasard- arrange beaucoup de monde. Au final, on se retrouve à vivre dans un monde dont presque absolument tout le monde pense qu’il ne tourne pas rond mais que quasiment personne ne décide de remettre en cause.
Ne plus avoir peur du regard des autres
Pourtant, même si elles ne sont qu’une infime minorité, il existe néanmoins une catégorie de personnes qui, comprenant et refusant cette manipulation, arrive à complètement sortir de ce conformisme social.
Soyons clair, on ne parle pas ici de ces gens qui font systématiquement l’inverse de ce que font les autres dans le but non avoué de combler leur besoin de reconnaissance. On parle ici de ces personnes qui décident de penser par elles-mêmes en faisant leur propre analyse des différentes situations et qui agissent en conséquence de celles-ci, indépendamment de ce que pense et fait la majorité.
Ce sont des personnes qui refusent les règles. Au lieu de s’adapter au monde, elles adaptent le monde à eux. Peut-être est-ce une coïncidence, mais la plupart d’entre-elles obtiennent généralement plus de succès dans la vie que la majorité silencieuse…
Et toi, fais-tu partie de ces gens qui ne respectent pas les règles lorsque tu les trouves stupides ?
Et si ce n’est pas le cas, n’est-il pas temps pour toi de devenir hermétique à la critique pour enfin arrêter de te faire manipuler par ce conformisme social ?
Commentaires (2)
En fait c’était parce que ça ne se faisait pas de se marier enceinte que mes parents adoptifs avaient tant…de chagrin= tant de HONTE
Mais ça c’était l’époque, le « bon vieux temps », surtout vieux!
Peut-être il aurait pas été pire sur la banquise…mais j’étais sans doute métissée, alors allez savoir…
Je suis une vieille dame vivant en France depuis des décennies.
Bébé j’ai été adoptée par un couple de francophones âgés d’une cinquantaine d’années…Vers mes dix ans ils ont pris leur retraite en France. Leur fille aînée les a rejoints bien que majeure et assez vite à fréquenter un jeune homme. Enceinte, mais fiancée, elle a été « mise à la porte » par nos parents dont elle était pourtant la fille légitime. Ils ont mis des années à accepter de la revoir et de faire connaissance avec les deux petits -enfants et leur gendre.
J’avais 17 ans à peu près lors du « drame » et j’ai été prévenue que moi, si pareille chose m’arrivait, je ne repasserai plus du tout la porte.
C’était horrible, tout le Monde pleurait, criait…J’ai été dévastée, pour ma sœur et pour moi…Enfant issue des peuples « autochtones « ( inuites descendus dans le Labrador) j’étais claire mais typée. J’ai pensé que je n’avais plus de parents, plus de sœur etc…
Ces gens n’étaient même pas vraiment des croyants très pratiquants, et qd bien même ! J’ai pensé qu’ils ne nous avaient pas aimées.
La majorité étant encore à 21ans je suis partie cette année – la de ma vie travailler en Grande Bretagne.
Si je n’avais pas téléphoné un jour ils ne m’auraient pas dit de revenir les voir. Je mourrai avec ce gâchis, ce chagrin.