Aujourd’hui, une grande partie de l’humanité est confrontée au confinement lié au COVID 19. Un moment historique qui marquera à jamais les 7,794 milliards d’individus qui forment notre monde humain. Quel futur va-t-il en ressortir ? Le challenge est là devant nous.
Chiffres de la population mondiale
Une alarme a retenti
La première question qui me vient et que je souhaite poser ici est celle-ci :
« Quelle sera ma réaction, ta réaction, nos réactions individuelles et collectives face à cette crise sanitaire, économique et sociale ? »
Les réponses à cette question et les actions qui en découleront seront très certainement inscrites dans nos livres d’histoire. Elles seront, je pense, l’un des éléments fondamentaux de notre future civilisation. Une occasion unique de repenser notre relation à ce qui est extérieur à soi. Le confinement nous invite à faire preuve d’intériorité et d’introspection sur le monde qui nous entoure, sur notre relation au vivant.
Au moment où j’écris ces lignes, une sirène d’alarme vient de retentir. Ce fut le 11 mars 2020 via l’OMS. Sera-t-elle la première d’une longue série ou serons-nous en capacité de saisir cet espace-temps qui nous est offert pour agir comme il le faut ?
Dans un premier temps, personne n’a réellement entendu cette sirène. Beaucoup d’entre nous ont fait preuve de déni voire d’arrogance face à ce virus. Une réaction bien trop ancrée dans notre civilisation. Après tout, l’alarme ne venait-elle pas de Chine, cette contrée méconnue située loin de chez nous ? Mais comme la pollution des océans ou la déforestation, elle est loin de nous mais pourtant bien là. En y réfléchissant un peu, cela reflète probablement notre négligence, notre incompréhension et notre mépris de toutes les formes de vie et de leurs interconnexions entre-elles.
Ensuite, dans un deuxième temps, la peur et les morts se sont rapprochés de nos villes, de nos proches. Nous avons alors suivi les instructions du gouvernement.
Une opportunité unique
Le chaos mondial qu’engendre le COVID 19 nous offre une opportunité unique de reconsidérer notre monde et notre relation au vivant. Nous ne sommes pas séparés de la Nature, nous sommes Nature. Si l’humanité était encore dubitative sur ce point de vue, et bien le virus COVID 2019, d’un diamètre d’à peine 60 à 140 nanomètres, nous permet de comprendre notre vulnérabilité. Il nous met en perspective la fragilité de la vie humaine sur Terre et de sa non-séparation de la Nature.
En ce début du 21ème siècle, ce virus arrive dans des circonstances particulières pour notre humanité. Je te laisse apprécier celle-ci dans tes réflexions et je t’invite à réagir en commentaire.
Les faits sont là. Ils ne sont plus hypothétiques, réservés à une élite de scientifiques et modélisés sur un graphique mais disponible pour chacun, impactant nos vies à tous. Aujourd’hui, le COVID 19 nous met face à nos ingérences, nos négligences et notre prétendue supériorité vis à vis du vivant. Qui que nous soyons, nous sommes potentiellement tous impactés par lui, sur un pied d’égalité. Nous sommes au début d’un long cheminement imposé par la situation et, il faut bien l’admettre, rien ne sera jamais plus comme avant. L’ensemble du fonctionnement des entreprises, des déplacements internationaux, des chaines de distribution, de nos interactions humaines et de tant d’autres choses encore -la liste est très longue- sera revu dans les prochains mois, modifié à jamais. Le tout, dans un monde de plus en plus complexe, interconnecté et interdépendant. Cette crise sanitaire, sociale et économique m’amène une question que je voudrais partager avec toi :
« Comment redéfinir notre relation au vivant ?«
Je souhaite ouvrir avec toi un échange afin que nous puissions nourrir la réflexion collective qui est en marche. Je te propose donc d’écrire en commentaires tes réflexions, tes idées, ton point de vue. Ce que tu écriras sera accueilli avec joie.
Commentaire (1)
Bonjour,
Merci de votre site, si inspirant.
Je suis particulièrement inquiète par le monde qu’on laisse à nos enfants. Personne a demandé sa naissance, et le monde que nous leur laissons n’est pas naturel: il est envahi par l’économie et la concurrence.
Mais personne supporte les inquiétudes financières pour de besoins vitaux, ni la concurrence de façon durable.
Pourtant, l’être humain peut être très diverse dans sa nature, plus ou moins sociable, plus ou moins intellectuel, C’est ça la beauté du monde, mais c’est en train de se perdre, car du plus jeune âge on ne fait penser aux enfants qu’à leur projet de carrière. J’ai quelques idées de ce qui pourrait rendre le monde meilleur, mais suis impuissante de façon individuelle et face à une grande majorité de la population qui ne veut ou a peur d’un changement.
Je souhaite laisser un monde meilleur à mes enfants , et serait heureuse de pouvoir contribuer à de projets cohérents dans ce but.