Retrouver sa souveraineté en temps de crise

Dans cette société toujours plus centralisée, nous sommes devenus totalement dépendants d’un système. Voici comment retrouver votre liberté et votre souveraineté.

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Au point de vue politique, il n'y a qu'un seul principe, la souveraineté de l'homme sur lui-même. Cette souveraineté de moi sur moi s'appelle Liberté.Victor Hugo

21 Oct.2022

La souveraineté de l’individu s’est complètement perdue dans la société moderne.
Nous dépendons de fournisseurs d’électricité, de gaz, de nourriture…
Plus grand monde n’est capable de tuer un poulet ou faire pousser des patates.

Nous sommes tels des chats domestiqués qui attendent d’être nourri par leur maître.

Dans ce XXIème siècle qui est une période charnière de l’humanité, il est urgent que chacun commence à retrouver sa souveraineté, au risque de la voir de plus en plus diminuer.

Découvre pourquoi et comment retrouver ta souveraineté et redevenir un individu souverain de ta propre vie.

Je préviens, ça secoue.

Pourquoi retrouver sa souveraineté ?

Souveraineté vient du latin « au-dessus ». 
Il s’agit d’être « l’autorité suprême » et de reprendre le contrôle de sa propre vie.

En effet, à une époque où tu ne peux presque plus décider ce que tu veux pour ton propre corps au nom d’un prétendu bien collectif, où des puces commencent à être implantées sous la peau, la souveraineté individuelle est mise en péril.

Abandonner cette souveraineté a été glorifié, encouragé, pour y mettre une connotation positive. 
Les premiers à se faire injecter une substance expérimentale, les premiers à se faire implanter une puce électronique sous la peau sont encensés comme des héros.

Ceux qui décident de conserver leur souveraineté, de rester debout et dire « non » sont traités comme des égoïstes, des traîtres, des complotistes… Ou toute étiquette permettant de les discréditer.

Krishnamurti disait : « Ce n’est pas une signe de bonne santé mentale que d’être adapté à une société malade ».

L’Etat prend de plus en plus de place dans nos vies et si cela continue au même rythme, l’avenir qui nous attend est un mélange de 1984 (de Georges Orwell) et du meilleur des mondes (de Aldous Huxley) où la vie privée et les droits de l’être humain seront devenus une douce illusion.

La société est un bocal qui invite (oblige ?) fortement tout le monde à être un poisson qui nage dedans.

Pourquoi ne pas être juste un poisson qui nage dedans ? 
Pourquoi vouloir retrouver cette souveraineté ?
Ne nage-t-on pas en pleine théorie complotiste ?

Je ne souhaite défendre aucune théorie ni prendre position dans cet article, simplement prendre du temps ensemble pour soulever des sujets sensibles et se questionner.

Voici 5 points pour t’inviter à réfléchir sur ces sujets :

1/ Tu vis dans une société punitive : 

Cette société impose des décisions globales, décidées unilatéralement, valables pour tous et donc par essence inadaptées à beaucoup d’individus.
Même quand tu n’es pas d’accord, si tu ne te plies pas, tu es puni.
L’Etat joue alors le rôle de « papa » et te met dans le rôle « d’enfant ». 
Pour t’amuser, analyse les discours du président pour constater dans la sémantique utilisée (où tous les mots sont calculés) à quel point il ne s’adresse pas à des adultes en pleine possession de leurs moyens mais à des enfants.
Cela fait partie des leviers très puissants en ingénierie sociale : donner des ordres, des doubles contraintes, des suggestions hypnotiques, enrober avec des récompenses pour ceux qui s’y plieront, des punitions pour ceux qui se rebelleront… 

« Ne laissez jamais à personne le pouvoir de vous rebeller ou de vous soumettre. » Marshall Rosenberg

En effet, le rejet comme l’acceptation sont deux formes de soumission.

2/ Tu vis dans une société infantilisante : 

On te facilite la vie en te disant quoi penser, quoi manger, quoi choisir pour ta vie. 
La socio-culture en place pré-cadre ce que tu « dois » faire pour vivre une bonne vie.
Tu es plus influencé que tu ne l’imagines par Disney, par la musique, par les publicités, par les marques de luxe… Et moi aussi.
Dans cette société, on te donne certaines choses (des droits, de l’argent, de la reconnaissance) sous certaines conditions et on peut te les reprendre aussitôt si les lois changent.
Ce n’est pas bien ou mal, simplement de constater que c’est un lien de dépendance.
C’est super quand tu ne peux pas faire autrement, que le RSA ou le SMIC t’aide à passer un moment difficile… mais il s’agit encore d’une relation toxique de dépendance, d’autant que ça peut être enlevé à n’importe quel moment. 
Personnellement, je n’aime pas l’idée d’être dépendant à un Système avec lequel je n’ai que peu de moyens de discuter.

3/ L’ingénierie sociale et le contrôle des masses : 

Pas besoin d’être un génie ou d’avoir un doctorat en psychologie pour constater tous les leviers psychologiques utilisés par les politiques et les médias pour manipuler l’opinion.
Ce sont les mêmes depuis Edward Bernays, petit-fils de Freud, père de la propagande moderne qui a largement employé ces concepts : la double contrainte, les injonctions hypnotiques, la carotte et le bâton,… 
Si tu ne connais pas cet homme, c’est lui qui a démocratisé le tabac chez les femmes, qui a promu le mode de vie américain et le petit déjeuner œufs-bacon.

Tous les leviers psychologiques utilisés entre 2020 et 2022 (et bien avant, mais encore plus visible durant cette période) doivent inviter à réfléchir sur les motivations sous-jacentes à cette utilisation massive d’ingénierie sociale pour façonner les opinions et les comportements du peuple.
L’ingénierie sociale sert l’idéologie en place, mais qui la décide ? As-tu ton avis à donner ? Te sens-tu écouté par « tes dirigeants » ? Qu’est-ce que ça a donné concrètement en termes de résultats ? Quel a été le prix à payer de toute cette propagande ?

4/ La vie est bien plus large que le cadre autorisé par la société :

La société érige des principes moraux subjectifs, qui varient d’une culture à l’autre.
Selon le pays, tu roules à gauche ou à droite, certaines substances sont autorisées ou interdites, le viol est autorisé ou interdit (par exemple, au Malawi, la tradition est de violer les petites filles pour leur apprendre à satisfaire les hommes)… Tout est subjectif.

Beaucoup de personnes ont peur de l’Etat, peur d’être punies, peur de cette figure d’autorité qui prend des décisions non écologiques en amputant toute souveraineté individuelle.
Par exemple, le brevetage du vivant. La Nature produit une diversité immense et faire pousser des semences anciennes non inscrites sur un registre officiel (appelé catalogue officiel des variétés) est illégal.
La société promeut l’uniformité, à l’image de ces pommes calibrées, lisses et brillantes sur l’étalage. Pourtant, la Nature a horreur de l’uniformité et nous le montre bien avec la diversité qu’elle produit depuis des millions et des millions d’années, tandis que le petit Sapiens, jouant à Dieu, se croit tout puissant et s’amuse à décider ce qui est autorisé ou interdit de faire pousser.
Apparemment, mère Nature n’a pas lu le catalogue officiel des variétés.

5/ Le prix à payer de vivre dans cette société est colossal :

Regarde le nombre de dépression, de cancers, de tentatives de suicides… toutes les maladies dites de civilisation ne choquent personne, elles font partie du décorum, mais elles n’ont rien de normal !
Concernant la santé psychique, des exemples évocateurs sont aisément trouvables sur internet : entre janvier et mars 2022, le nombre de 15-24 ans ayant fini aux urgences pour tentatives de suicide a augmenté de 27% par rapport à l’année 2021.

Selon une note de l’Organisation Mondiale de la Santé, les cas d’anxiété et de dépression sont en hausse de 25 % dans le monde depuis l’épisode Covid.

La plupart des gens ne mesurent pas le coût immense sur le psychisme du combo matraquage médiatique, mesures coercitives, confinements, quasi-obligations vaccinales, diffusion de peur pendant des mois et des mois…

Cela crée des traumas, de graves conflits intrafamiliaux, des stigmatisations, des systèmes nerveux marqués au fer rouge dont les conséquences sont désastreuses, bien au-delà du nombre de morts causés par le « méchant virus ».

Cette société va mal, elle n’est pas durable, elle arrive à bout de souffle dans sa configuration actuelle… Cela crève les yeux.

Alors que faire ?

Commencer par se connaître

« Connais-toi toi-même » comme le dit l’adage.

Retrouver sa souveraineté commence par se connaître.
Connaître nos forces, nos faiblesses… Et surtout se connaître en profondeur.
Cela passe par l’observation de soi, se comprendre, comprendre nos émotions et nos motivations profondes, ce qu’aide énormément à faire l’ennéagramme par exemple.

Connaître nos traumas et blessures en fonction de notre histoire nous rendre lucide sur notre possibilité d’être manipulé par le premier hypnotiseur venu, fut-il commercial ou homme politique.
Typiquement, un manque de reconnaissance durant l’enfance peut se traduire par une suggestibilité accrue à quelqu’un qui maîtrise bien les techniques de manipulation.

L’idée n’est pas de s’opposer frontalement au Système comme le font certains en luttant contre et en allant manifester à la moindre hausse du prix de l’essence.
Il s’agit de « faire pour » soi et pas « faire contre » l’autre.

Je parle ici d’une désobéissance civile au sens de Gandhi et certainement pas d’une lutte féroce.
Pour reprendre la citation de Marshall Rosenberg, il s’agit de sortir de la rébellion et de la soumission.

Dès lors qu’on constate une relation toxique, vient le temps de s’émanciper, de sortir du triangle de Karpman (bourreau, sauveur, victime).

Lorsque nous sommes prêts, il est crucial de passer par l’étape de réaliser qu’on n’a pas besoin de la société pour vivre.

Dans cette société toujours plus centralisée, nous sommes devenus totalement dépendants d’un système. Voici comment retrouver votre liberté et votre souveraineté.

On l’a dit plus haut : le Système est un bocal. Ce n’est pas parce que tu as nagé dedans depuis ta naissance que tu n’es pas capable de nager dans l’océan.

Il ne s’agit pas de s’en convaincre, c’est quelque chose à réaliser dans ses tripes.
Il n’est pas question non plus de lutter contre le Système : il va s’effondrer d’elle-même, comme tout système qui dégénère.
Il s’agit plutôt de construire autre chose, de bâtir ce en quoi tu crois.

Le Système ne veut pas que tu en sortes, d’où les lois, les règles, les interdits : il veut te garder sous son joug et te castrer pour que tu restes dans les rangs. 
C’est tout l’enjeu de l’école, soit dit en passant.
L’école permet d’installer dans le psychisme des jeunes enfants des « notes », des récompenses et des punitions, histoire d’habituer déjà à être des personnes sages qui n’expriment par leur puissance.

Au plus les individus sont « éduqués » jeunes et inhibés, au plus on peut « faire société ». 
C’est ce qui a permis le développement incroyable de l’humanité en quelques millénaires (et les limites qu’on rencontre aujourd’hui).

Seulement, je crois que beaucoup de gens n’ont pas encore réalisé les dégâts sur leur psychisme et le sacrifice immense qu’ils font pour jouer à ce jeu-là.

De plus en plus de gens sont conscients et ne sont plus dupes de la supercherie.

Deviens un saumon

La société est comme un torrent qui entraîne tout le monde.
En psychologie de la persuasion, on parle de la preuve sociale, un mimétisme qui nous pousse à faire comme les autres.
Typiquement, tu préfères aller au restaurant où il y a du monde que celui où il n’y a personne : s’il y a du monde c’est sûrement meilleur.
Si tout le monde le fait, c’est que ça doit être bon pour moi.
C’est ça, la preuve sociale, et c’est un raccourci dangereux.

L’invitation de cet article est de retrouver sa souveraineté.
Cette souveraineté peut être trouvée à un seul et unique endroit : en soi-même.

Quand tu te connais, tu es capable de t’affirmer, d’exprimer tes besoins et limites, de dire non, même si ça ne plaît pas aux autres.
Tu es capable, comme le saumon, de remonter le courant.

Encore une fois, il ne s’agit pas de se rebeller contre quelque chose, simplement de ne plus tenir compte des « on dit », « on a toujours fait comme ça » ou d’une quelconque idéologie.

Tu commences à suivre ta vérité intérieure car tu te fais confiance et tu fais tout pour conserver ton intégrité.

Ça peut passer par réfléchir à ton alimentation, faire l’école à la maison, consulter des médias indépendants, apprendre les mécanismes d’ingénierie sociale, créer ton entreprise, sortir du système bancaire, réfléchir par toi-même à différents sujets (l’argent, les relations, la politique, le travail…).

Ta différence vient non pas d’un besoin compulsif d’être différent, mais de la juste expression de qui tu es. Tu fais différent car tu ES différent.

De la même manière que tes empreintes digitales sont uniques, tout ce qui émane de toi a une saveur singulière !

Et si on s’en foutait ?

Le Système a le pouvoir que tu lui donnes.
En réalité, tu as beaucoup plus de possibilités et de souplesse que tu ne l’imagines tout en restant dans le cadre légal de ce Système.

En ces temps incertains, l’individualisme arrive à bout de souffle.
L’élan de participer à un nouveau monde vient souvent avec l’envie de créer ou rejoindre un collectif.

C’est une possibilité mais tout le monde ne veut pas vivre dans un écovillage.

Sans aller jusque-là, ça peut commencer beaucoup plus simplement :

Rencontre tes voisins, apprends à les connaître et vois si quelque chose est possible avec eux : s’entraider, se prêter des outils, faire un potager, être un peu plus autonome, tisser des relations profondes…

Reviens à du local, organise des événements, consomme les produits des agriculteurs du coin : c’est juste du bon sens.

Le Système tel qu’il est proposé aujourd’hui est supposé convenir au plus grand nombre.
Mais c’est comme un médicament : le remède de l’un est le poison de l’autre.

On ne peut pas imposer un modèle unique sans sacrifier toute une partie des gens au passage.
Le Système d’aujourd’hui laisse beaucoup de gens sur le carreau et se contente de faire toujours plus de la même chose.
Dans l’approche systémique de Palo Alto, on sait que faire toujours plus de la même chose… génère toujours plus de dysfonctionnements.

Et si on ne jouait plus à ce jeu ? Et si on créait notre propre jeu ?
Il ne tient qu’à nous de décider des règles.
Tu ne vis pas pour faire plaisir ou pour satisfaire les désirs du Système : c’est TA vie et c’est à toi de poser tes règles du jeu.

Libre à chacun de venir jouer avec toi !

A ta souveraineté,
Fabien

Fabien Delcourt

Ancien kiné, Fabien accompagne les entrepreneurs à déployer une activité rentable qui leur ressemble. Il est aussi auteur et créateur d'Epanessence, qui aide les gens à se connaître et à reprendre leur souveraineté.

Solutions aux grands défis du 21ème siècle

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2 Commentaires

  1. Jérôme samedi 22 Oct.22 00:42

    Article tellement lucide
    Merci

    Répondre
  2. Antoine vendredi 21 Oct.22 20:35

    Complètement d’accord avec toi.

    Répondre

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