Coronavirus : les trois issues possibles de la crise

Ne nous y trompons pas, la crise du Coronavirus que nous traversons actuellement est systémique. Et il n’y a que trois issues possibles…

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L’évolution est événementielle. C’est l’événement qui fait l’évolution et l’événement -en l’occurrence la circonstance- fait la transformation.Yves Coppens

15 Mar.2020

Nous vivons actuellement un moment très particulier de l’histoire moderne de l’humanité. Jamais depuis l’avènement de l’Homo sapiens sur Terre la mondialisation des échanges et des idées n’a été aussi forte. Si une chose est sûre c’est que, quelle qu’en soit son issue, la crise actuelle liée au Coronavirus sera un chapitre dans le livre de l’histoire du monde. Et il y aura un avant et un après l’épidémie du COVID19. Car ne nous y trompons pas, il s’agit de beaucoup plus qu’une simple crise sanitaire qui débouche sur une crise économique et géopolitique. Il s’agit d’une crise systémique. Une crise liée à la structure même des organisations artificielles que nous, les hommes, avons créé pour gérer notre monde.

Des éléments factuels

Des structures basées sur l’ego de notre espèce et qui, au fil des siècles, ont complètement déformé notre perception aux réalités les plus élémentaires de la vie elle-même. Nous nous sommes englués dans une hypnose collective et notre perception des faits, même des plus simples, est aujourd’hui biaisée.

On entend par exemple, partout que le virus se répand à une vitesse colossale. Mais la réalité factuelle, c’est que ce n’est pas le virus qui se propage, c’est nous qui le propageons, par nos modes de vie et la mondialisation de nos économies.

On nous dit aussi que le virus s’attaque aux personnes ayant les systèmes immunitaires les plus faibles. Mais ce qu’on oublie de dire, c’est que dans la plupart des cas, ces systèmes immunitaires ont été affaiblis par les produits et les conséquences de ces mêmes structures que nous avons créées : déconnexion avec la Nature, manque de sommeil, stress, pesticides, alimentation industrielle, malbouffe, régime carné, graisses, sucres transformés, chimie alimentaire omniprésente, tabac, alcool, drogues, médicaments en tout genre, pollution… etc.

Les grands défis humainsLes grands défis humains

Une autre réalité factuelle, qui sera d’ailleurs peut-être plus dure à entendre pour beaucoup, c’est que si l’on analyse la situation avec suffisamment de recul, on s’aperçoit que ce Coronavirus, n’est pas un virus mais un anticorps. En effet, si l’on part du principe que notre planète est un organisme vivant abritant une multitude d’écosystèmes interconnectés et interdépendants entre eux, ce qui est factuellement le cas, on peut très bien imaginer que, du point de vue de la Terre, le virus, c’est nous !

Et si ce coronavirus était une défense naturelle que notre planète met en œuvre pour se défendre ? Une sorte d’anticorps pour combattre cette espèce qui prolifère en surnombre sur elle en même temps qu’elle s’attache à méthodiquement la détruire ? Car au-delà de la surpopulation humaine (un sujet essentiel mais ultra-tabou et dont le simple fait d’en débattre est d’ailleurs la plupart du temps très mal vu), les ravages que nous affligeons à notre Terre sont massifs !

L’explosion démographiqueL’explosion démographique

Dérèglement climatique, géo-ingénierie, destruction de la biodiversité, continents de plastique, pillage des océans, extermination des requins, pollutions de l’industrie des transports maritimes, disparition des abeilles, déforestation, utilisation massive des pesticides et raréfaction des terres arables, urbanisation du monde, gaz de Schiste, invasion des produits chimiques, pollution de l’air, démultiplication de nos déchets, pollution des fleuves et des rivières, élevage intensif, maltraitance animale, pollution lumineuse, déchets nucléaires, pollution de l’espace… On ne compte plus les dégradations écologiques majeures ainsi que les immenses challenges que nous allons laisser en héritage aux générations futures.

Les grands défis écologiquesLes grands défis écologiques

Depuis le néolithique, nous avons muté. Lentement au début, puis de plus en plus vite pour arriver aujourd’hui à un point de non-contrôle et de non-retour. Ce sont des faits : en à peine 12 000 ans -une étincelle de temps si on les compare à l’âge de la Terre-, nous sommes devenus une force de la Nature qui l’impacte profondément et en transforme littéralement sa destinée.

Trois issues sont possibles à cette crise

Il y a deux manières de voir les choses. Deux approches différentes diamétralement opposées. La première, c’est de suivre celle vers laquelle les médias nous poussent : la peur et l’inquiétude par rapport au futur.

La deuxième, c’est celle de voir et de comprendre que c’est pour l’humanité une opportunité. L’opportunité de penser différemment. L’opportunité de, enfin, transformer notre monde ainsi que les bases bancales sur lesquelles il repose. Car là nous plus ne nous y trompons pas, de la crise que nous traversons actuellement, il n’y a que trois issues possibles :

  • La première issue serait, à l’image de la crise 2008, que à coup de décisions fortes et de centaines de milliards injectés, nous arriverions à contenir l’épidémie en quelques mois, voire quelques semaines. Une issue heureuse dont nous n’apprendrions aucune leçon et qui nous ferait relancer notre machine économique de plus belle. Retardant ainsi ce moment fatidique de l’effondrement qui attend inéluctablement nos civilisations. Un retard proportionnel à la force du crash que nous prendrons dans les dents.
  • La deuxième issue serait, à l’image de la crise de 1929, que le bordel actuel soit de moins en moins maitrisé et qu’il empire de plus en plus. Les dommages collatéraux se démultipliant, ils enclencheraient des réactions en chaine qui aboutiraient sur un conflit mondial. Un conflit majeur qui, à cause du développement exponentiel des technologies militaires de ces dernières décennies, sera d’une violence tellement incroyable que le souvenir de celui de 39-45 nous rendra nostalgique.
  • Mais il existe une troisième issue. Une troisième voie à ce jour inédite dans l’histoire de l’humanité. Une opportunité de repenser complètement nos systèmes et nos rapports -individuels et collectifs- avec la Terre et l’ensemble des autres espèces animales. Nous reconnecter avec la Nature et l’Univers. Sortir de cette logique économique d’une croissance infinie dans un monde fini qui nous amène inéluctablement dans un mur. Repenser notre monde pour en éliminer toutes les structures fondées sur l’ego, le pouvoir et l’argent pour les remplacer par de nouvelles basées sur l’Amour, la connaissance, le développement personnel et spirituel ainsi que le bonheur.

Il est à espérer que nous empruntions le troisième chemin. Celui de passer aux niveaux de conscience supérieurs et de changer ainsi la plupart de nos croyances et de nos comportements.

Les 8 niveaux de conscienceLes 8 niveaux de conscience

Qu’elle soit personnelle ou collective, chaque crise est l’occasion d’ouvrir les yeux, de comprendre nos erreurs et de faire émerger quelque chose de complètement nouveau. C’est peut-être pour nous la dernière opportunité pour le faire. Saisissons-là. Car si ce n’est pas sur ce coup-là, en plus des nombreux grands défis écologiques énumérés plus haut, de nombreux autres virus multi-millénaires encore en sommeil dans les glaces fondantes du permafrost (c’est l’un des cadeaux cachés du réchauffement de la planète) risquent fort de se réveiller très rapidement. Le Covid 19 ne représentera peut-être alors que l’apéritif d’un immense buffet à volonté qui nous remettra -nous les Homo sapiens- à notre juste place : celle d’une espèce insignifiante perdue durant une étincelle de temps sur un minuscule caillou dans l’immensité abyssale de l’espace…

Gérald Vignaud

Gérald Vignaud est le co-fondateur de different.land. Il s’est donné pour mission de contribuer à construire les générations présentes et futures en aidant les gens à développer leurs différences et à démultiplier leurs valeurs.

Environnement et EcologieSolutions aux grands défis du 21ème siècle

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101 Commentaires

  1. Daniel mardi 24 Mar.20 19:36

    Il est vrai que le troisième tableau est alléchant, mais en pratique… pensez vous que tout un chacun sera capable de comprendre et changer son comportement, vous pensez que les résidus de notre société prendrons un virage à 180° vous pensez que les marchands de poisons et le nombre d’ addictes à ces produits seront capables de contemplation, regardez la situation en face, ni lire ni écrire, le langage des plus jeune se résume en sifflement, 1 coup c’est un client, 2 coups ce sont les keufs… leur rémunération dépasse celle d’un ouvrier spécialisé et les vendeurs qui roulent dans des berlines de rêve sans avoir jamais tenu un outil autre que leur portable, je ne suis pas du tout certain de leur capacité à comprendre et accepté. Quand on monte dans la hiérarchie des dilers le problème est différent mais l’intérêt prime sur le bon sens, noyés dans la société parfois avec des responsabilités insoupçonnables, tireurs de ficelles ils nous roulent comme un rôtis chez le boucher du coin, l’économie parallèle qu’ils engendrent est telle que le pouvoir dont ils s’accaparent fait trembler certains pays aux dirigeants forts incomparables à ceux qui sévissent en Europe faibles et corrompus.
    Tournez dans les banlieues des villes en France et en Europe et observez les populations, écoutez les enseignants qui ont en charge les enfants des villes périphériques … Point de non retour !
    Alors il y aura deux Mondes voir même trois
    – ceux qui ne veulent surtout rien changer, l’instabilité est leur arme.
    – ceux qui seront animés par la peur de perdre leurs acquits.
    – Ceux qui effectivement comprendrons que l’écologie, la non violence, la nature, la terre, la famille, (j’allais dire la Patrie) sont de vrais valeurs quoi que !
    Que les mots solidarité, respect, civisme, tolérance, amour de son prochain, éducation, instruction, entraide…. reviennent dans leur vocabulaire.
    Il serait très important de regarder la courbe démographique de chacun des groupes, pour imaginer dans le temps le devenir de chacun !
    Il est évident que le dernier sous réserve de se constituer sera très vite absorbé par un des deux autres à mon grand désespoir.
    Alors je veux bien rêver, merci de m’y aider mais excusez ma lucidité de vieil observateur d’un système qui se mord la queue et qui objectivement ne sera ouvert au changement qu’à travers la violence .

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  2. GHIRLANDA mardi 24 Mar.20 14:38

    Merci pour cette synthèse on ne peut plus vraie, on ne fait en ce moment que ce que nous devrions faire à chaque instant!
    Au lieu de prendre ça comme une punition, bien que nous la méritions quand même un peu, profitons en pour en tirer des leçons afin de nous remettre en question et de réaliser que nous ne sommes pas les seuls sur terre.
    N’attendons pas ce qui ne viendra jamais!!
    A savoir , ni les politiciens ni les soit disant puissants nous conduiront vers un monde meilleur, quand on veut vraiment quelque chose, on est jamais mieux servi que par soi même et n’oublions pas que nous sommes ENCORE plus nombreux donc logiquement plus influents mais pour cela il ne faut pas avoir peur de chambouler certaines mauvaises habitudes…

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  3. bonturi danielle mardi 24 Mar.20 13:01

    excellent article d’une réalitè criante
    mais j’ai très peur que les hommes ne prennent pas la bonne route…
    dans ce cas tant pis pour eux

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  4. Bb Okou mardi 24 Mar.20 10:05

    Très belle analyse à laquelle je souscris depuis quelques jours, surtout depuis ke confinement.
    Ce temps après lequel nous courrons depuis le début de notre existence, nous l’avons enfin !
    Quelle plus belle opportunité, effectivement, pour repenser nos rapports humains et nos rapports à la nature, à ce beau monde qui nous est offert, et que nous détruisons méthodiquement hélas !
    Merci d’avoir partagé cette réflexion

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  5. HENROTTE lundi 23 Mar.20 19:26

    LES ILLUMINATI???

    Répondre
  6. HENROTTE lundi 23 Mar.20 19:23

    QUI VEUT CHANGER LE MONDE?+

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  7. jean evelyne lundi 23 Mar.20 18:08

    il est plus que temps de se poser la question ! !

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  8. Angel Rivera lundi 23 Mar.20 15:24

    Nous sommes très nombreux à partager ce point de vue, certains depuis plus longtemps que d’autres. (mais inutile et malvenu de lancer des fleurs à qui que ce soit) Il n’est que d’évoquer ceux qui ont proposé la permaculture et la décroissance pour enrayer cette fuite en avant que constituent le productivisme et la folie des « marchés ». Ici le terme sympathique du marché de village est complètement dévoyé, on le voit bien. Mais, à mon humble avis, attention toutefois à ne pas prêter des sentiments « humains » à notre bonne vieille planète lorsque on lui prête « l’intention » de se débarrasser de l’espèce intrusive et envahissante des humains. En revanche, chez nous, une intelligence de l’espèce (comme celle des fourmis) ne pourra être que la résultante d’intelligences de groupes d’individus qui pousseront aux changements des consciences dans un premier temps et des comportements ensuite. Internet, entre autres moyens de communiquer, pourrait avoir le même impact que les phéromones du monde des insectes (si indispensable, comme chacun ne sait pas, au bon équilibre de la biodiversité)

    Répondre
  9. Angel Rivera lundi 23 Mar.20 15:21

    Nous sommes très nombreux à partager ce point de vue, certains depuis plus longtemps que d’autres. (mais inutile et malvenu de lancer des fleurs à qui que ce soit) Il n’est que d’évoquer ceux qui ont proposé la permaculture et la décroissance pour enrayer cette fuite en avant que constituent le productivisme et la folie des « marchés ». Ici le terme sympathique du marché de village est complètement dévoyé, on le voit bien. Mais, à mon humble avis, attention toutefois à ne pas prêter des sentiments « humains » à notre bonne vieille planète lorsque on lui prête « l’intention » de se débarrasser de l’espèce intrusive et envahissante des humains. En revanche, chez nous, une intelligence de l’espèce (comme celle des fourmis) ne pourra être que la résultante d’intelligences de groupes d’individus qui pousseront aux changements des consciences dans un premier temps et des comportements ensuite. Internet, entre autres moyens de communiquer, pourrait avoir le même impact que les phéromones du monde des insectes (si indispensable, comme chacun ne sait pas, au bon équilibre de la biodiversité)

    Répondre
  10. RAYMOND BOSQUET lundi 23 Mar.20 11:23

    Merci pour cette perception réaliste que beaucoup ressentent mais ne veulent pas accueillir ! C’est l’expérience qui renseigne et aussi longtemps que cette expérience n’est pas intégrée, incarnée dans notre propre corps ou ceux que nous aimons, peut-êtres continuerons-nous à nous voiler la face.
    Il reste l’espérance que nos capacités humaines de réflexions cognitives et d’analyses jointes à une efficacité intelligente, mais aussi que nos valeurs de fond, telle la cohérence, l’équité, l’éthique, la justice sociale, le partage, la bienveillance, le souci des autres, etc… prendront le dessus sur l’égo, le besoin de pouvoir et de richesse au détriment de ceux qui sont en droit de partager l’espace planétaire qui nous est confié…. confié et non approprié !

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  11. aversenq lundi 23 Mar.20 03:00

    C’est le début de la fin de notre civilisation , il va falloir en inventer un autre!

    Répondre
  12. Eléonore Daems/Visart lundi 23 Mar.20 02:10

    Bravo!! Tout est dit et bien dit!

    Répondre
  13. Thierry Dubois dimanche 22 Mar.20 22:09

    Bonsoir,
    Cela fait déjà quelque temps que nous pensons qu’un jour la terre allait donner un grand coup de charrue dans notre civilisation , notre mode de vie n’étant pas en adéquation avec le nature avec un grand N.
    Donc, nous aussi nous pensons que la troisième solution est la meilleure, mais , beaucoup vont s’accrocher et défendre leur « vie » …

    Répondre
    • CHARLES lundi 23 Mar.20 08:45

      … pourquoi pas ?
      La peur est la pour nous alerter, nous faire prendre conscience du danger…
      Le hasard a créé la nature, l’être humain avec une rationalité extraordinaire

  14. pascale boschet dimanche 22 Mar.20 19:56

    Monsieur Vignaud, je vous rejoins à 2 000 % dans votre vision de cette étape cruciale de notre évolution (ou involution suivant le chemin qu’il sera choisit de suivre par la « masse critique ». Bien à vous, très sincèrement.

    Répondre
  15. Backbona dimanche 22 Mar.20 18:05

    Superbe analyse et en total accord avec le fait qu’il y aura un avant et un après. Cependant, il faut faire attention avec l’analogie entre coronavirus et anticorps de la planète. Cette figure de style, si elle est mal interprétée, est dangereuse. Sur la base des connaissances actuelles, le covid 19 tue surtout les vieux et les plus faibles et épargne les gens en bonne santé. De là, on en arrive vite au principe du « les plus forts survivent ». Mais, la majorité des citoyens du monde refuse ce principe. Ils acceptent le confinement, un peu pour eux-mêmes, mais surtout dans l’espoir de protéger des vieux, des faibles et des invalides qu’ils connaissent ou non ou qu’ils aiment. C’est une forme de message positif mondial face à cette CRISE de conscience.

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  16. jean-louis SALVI dimanche 22 Mar.20 17:19

    Pas mieux!!!!! C’est exactement ce que je pense depuis belle lurette. Une espèce prétentieuse et sure d’elle, se croyant tout permis. Non seulement nous nous trucidons allègrement, ce qui me choque énormément mais, ce plus simple des roseaux, ce soi-disant roseaux pensant, pensant à quoi? A qui? Je me pose la question, détruit tout autour de lui. Nous sommes l’erreur biologique et le coronavirus humain dévastant le minéral, le végétal et l’anima; et pourtant notre Mère Nature est généreuse avec ses enfants qui la néglige, la souille même pas capable d’être reconnaissant pour tous les bienfaits qu’elle nous donne. Heureusement, sur le chemin nous rencontrons d’autres humains qui partagent des valeurs humanistes et universelles. En langage des oiseaux : « unis vers Celle » Prenons conscience rapidement que nous devons changer notre mode de vie et combattre nos égos. Le moment est propice, confinés que nous sommes. Je ne suis donc pas pessimiste car je pense qu’au vu de cette expérience, une prise de consciences citoyenne et universelle va être prise. Alors l’espérance des jours meilleurs . J.L.S

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  17. Alain Lignon dimanche 22 Mar.20 17:03

    Merci pour cet article qui nous change de ce et ceux qu’on lit ou entend!

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  18. marcel dimanche 22 Mar.20 15:47

    le plus grand virus pour l’homme,c’est lui meme et nous allons en payer le prix encore une fois

    Répondre
  19. Marmin dimanche 22 Mar.20 13:06

    Le raisonnement est juste et je crois que beaucoup pensent qu’il va falloir n’en effet mettre tous les moyens pour une nouvelle mondialisation qui aura comme objectif prioritaire de préserver notre planète.

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  20. Najebb dimanche 22 Mar.20 12:57

    Merci Gérald Vignaud pour cet article qui va dans le même sens de mes convictions. D’ailleurs, c’est la raison pour laquelle je partage avec vos lecteurs le commentaire qui suit et que j’ai reproduit sur beaucoup d’autres sites.
    Veuillez accepter mon modeste style de rédaction que je vous promets de soigner dans le futur.

    En guise de préambule, je me permets de faire une petite similitude avec un sujet mathématique, celui de la cinématique, puisque l’évolution d’une civilisation est en fait fonction de temps t:
    La crise sanitaire causée par le Covid-19 vient de nous rappeler que la « trajectoire » d’une civilisation ne pourrait pas toujours être agréablement régulière en n’admettant exceptionnellement que des points stationnaires. Il pourrait survenir de temps en temps que l’on soit contraint de traverser des points de rebroussement, pas nécessairement de deuxième espèce, lequel est un vrai retour en arrière comme le souhaite les salafistes, pire encore daech, mais exactement et seulement de première espèce, qui exige un changement de direction et d’orientation, comme fut de par le passé le passage du moyen-âge à la « renaissance » ou aux « années des lumières  » suite aux épidémies dont la peste noire.

    A différents degrés d’échelle, du simple individu à la communauté locale, puis internationale, chacun doit envisager ces moments de crise comme une opportunité pour prendre conscience de ce qui nous relie profondément à soi-même, aux autres, au monde, voire l’univers dans son immensité et incommensurabilité.
    L’importance excessive, de plus en plus généreusement accordée, suivie d’une reconnaissance ou admiration non méritée en fin de compte, à une poignée de personnes parmi nos contemporains (artistes, footballeurs, animateurs de TV, oulémas, prêcheurs, politiciens, ceux qui se proclament l’élite…), à certains états, régions et nationalités (USA, Israël, l’Occident, entre autres), à certaines institutions et organismes (ONU, G-20, G-5, FIFA, AlAzhar, Eglises, Marabouts et autres lieux de culte …), serait remise en question et devrait faire place à d’autres alternatives, moins injustes et plus durables, en axant sur le l’ « individu », sur le « local » ou « pôle » au sens mathématique du terme et favoriser la proximité aussi bien au niveau des liens et relations humaines qu’au niveau du spatio-temporel. (Pour ce dernier niveau, il faudrait ne plus permettre de chasser/expulser/déposséder les vivants contemporains, ni continuer de faire valoir un incident/calamité subi(e) par un peuple qui s’auto-glorifie comme « l’élu » (!) à cause de certaines très anciennes histoires, par exemple, et qui n’ont aucune pérennité, ni aucun impact positif sur l’humanité toute entière si ce n’est que manifester une arrogance maladivement disproportionnée et chercher à acquérir de la super-puissance au détriment des autres au point de déclencher des guerres et semer le chaos )
    Personnellement, avec l’âge, j’ai compris que je ne serai jamais à l’abri d’une crise d’identité, si je ne pourrai jamais répondre aux questions que je me pose toujours: Qui suis-je au juste? Qu’est-ce que j’attends en fait de cette vie? Quelles sont les intentions réelles que je nourris?
    Bref, c’est un tournant que l’on vient de rencontrer et qu’il faut impérativement surmonter ! Passé cet épisode de pandémie plus ou moins long, avec éventuellement beaucoup de « dégâts », le monde ne sera certainement pas le même, les individus non plus. Encore faut-il être conscient que la Santé, la Recherche Scientifique dans son plus strict sens, l’Enseignement et l’Education doivent être prioritaires et toujours une responsabilité de l’ ETAT, … Le capitalisme, la mondialisation, la globalisation et dans un autre registre, le droit international auquel ne se soumettent que les plus faibles doivent faire partie d’une ère révolue …
    En tout cas, il est niais celui qui croirait que ce qui est entrain de se passer, est une discontinuité ou un choc perturbateur au niveau global de l’évolution du rapport Homme/Nature, encore moins que c’est le commencement apocalyptique de la fin du monde dont beaucoup d’esprits sont hantés…

    Répondre
    • jean-louis SALVI lundi 23 Mar.20 09:27

      Bravo Najeb je partage votre point de vue, qui n’est que le votre, mais, me concernant, il rejoint, par plusieurs points, mes réflexions. Continuons donc, par notre exemplarité, notre courage à ne plus bêler avec les moutons et attendons le moment propice ou, le plus grand nombre viendra porter la contradiction, ce qui manque le plus à ce que vous écrivez si bien:  » …serait remise en question et devrait faire place à d’autres alternatives, moins injustes et plus durables, en axant sur l’ « individu », sur le « local » ou « pôle » au sens mathématique du terme et favoriser la proximité aussi bien au niveau des liens et relations humaines qu’au niveau du spatio-tempore »….merci donc et bonne journée la pensée continue.

    • Najebb (pseudo) lundi 23 Mar.20 16:07

      Merci Mr jean-louis SALVI de votre retour.
      Sur le web, j’ai eu l’occasion de découvrir beaucoup d’articles qui convergent dans le même esprit, comme c’est le cas d’ailleurs ici, en lisant les commentaires relatifs à cet article.
      Toutefois, il subsiste certaines réticences surtout venant de la part des économistes et politiciens qui continuent de défendre le consumérisme et le néo-capitalisme. Leur mobile est très clair à l’œil nu même: défendre leurs intérêts et ceux de leurs « cercles » au détriment des autres.
      Je citerai en exemple Jacques Attali qui, de par sa culture et son éducation, malgré son parcours académique, politique et artistique, use de la mauvaise pratique de prendre à contre pieds ce qu’il théorise ou prêche aux autres. Il est maintenant vieux-jeu et angoissé en se voyant perdre toutes ses influences et son bien-être social et politique après avoir défendu une élite très restreinte en France et ailleurs, et influencé une caste à laquelle il appartient. Ce qui ne me surprend pas ! Etant âgé et usé, il devrait admettre dorénavant que le système de domination qu’il défend est entrain de s’effondre : la roue tourne, en paraphrasant un commentateur de son dernier article relatif à la crise sanitaire actuelle. En fait, je n’étais pas censé le connaître. Mais en cherchant sur le web, j’ai constaté combien il était en contradiction avec ce qu’il dit, écrit, planifie pour autrui, et ses propres pensées ancrées au fond de lui-même, par ruse et imposture. Voilà un exemple de personnes que j’ai insinuées dans un précédent billet. Inutile de perdre votre temps avec ses assertions mensongères… N’est pas malin qui veut !

      Encore merci pour vos encouragements, qui m’ont soufflé de l’énergie positive.
      (je suis entrain de finaliser un billet développant davantage les mêmes réflexions ci-partagées dont j’insérerai un lien ici, en commentaire avec votre permission)

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