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On peut juger la grandeur et la valeur morale d’une nation à la façon dont elle traite ses animaux.
Gandhi

Depuis la nuit des temps, l’homme partage la Terre avec les animaux. Durant les premiers temps, l’homme en avait apprivoisé certains d’entre eux mais laissait la très grande majorité en paix : la cohabitation se passait globalement bien.

Et puis un jour, il y a environ 4 siècles, le philosophe René Descartes a écrit : « L’Homme est supérieur à toutes les autres espèces. Il est le seul maître et possesseur de la Nature ! » Point final.

Des animaux classés en deux catégories : Utiles ou Nuisibles

Cette philosophie s’est transformée opportunément en dogme à cause duquel tout à progressivement basculé. Au fil du temps, l’Homme a ainsi classé tous les animaux en deux catégories :

Nuisibles

S’ils sont jugés nuisibles, l’Homme les détruit purement et simplement.

Utiles

S’ils sont jugés utiles, alors il les exploite au maximum en faisant une totale abstraction de leur sensibilité et de leur état « d’être vivant ».

Aujourd’hui, ce sont littéralement des milliards d’animaux qui souffrent de maltraitance à travers le monde. Que ce soient les combats de chiens, les trafics d’espèces exotiques, les corridas, le gavage des oies, les animaux sauvages braconnés pour leur peau ou leur ivoire (ou pour le « plaisir »), les animaux qui vivent dans certains cirques ou Zoo en manque d’éthique, ceux utilisés pour des tests dans des laboratoires ou que ce soit de manière encore plus massive et choquante ceux qui subissent les pratiques de la pêche industrielle et de l’élevage intensif. Les cas sont innombrables et la maltraitance des animaux est omniprésente partout sur la planète !

Alors que sa prétendue supériorité lui impose la responsabilité de respecter et de protéger les animaux, l’humanité a, au contraire, normalisé la maltraitance animale. Une maltraitance abominable qui depuis quelques décennies s’industrialise de plus en plus. En témoignent ces abattoirs ultra modernes situés dans nos villes, près de chez nous, et qui n’ont absolument rien à envier aux camps d’extermination allemands de la dernière guerre. C’est de là que sortent les viandes que nous consommons tous les jours…

Abattoir made in France : les taureaux, les vaches, les veaux

N’est-il pas temps de passer au niveau de conscience supérieur ?

L’une des questions que l’on pourrait se poser est la suivante : Qu’en penseront nos enfants et leurs descendances ? Il y a fort à parier qu’en voyant les scènes de torture que nous infligeons aux animaux, ils nous qualifieront de barbares à l’égard du monde vivant. Ils éprouveront probablement le même mépris, la même indignation envers nous que celle que nous éprouvons aujourd’hui pour ceux qui ont développé et profité de l’esclavagisme il y a plusieurs siècles.

Il est aujourd’hui temps pour nous de passer au niveau de conscience supérieur et de faire évoluer notre relation avec les animaux.

Les solutions pour sortir des schémas actuels sont simples. Elles passent par une prise de conscience collective mais aussi et avant tout individuelle : Chacun doit prendre ses responsabilités, décider de regarder la vérité en face et d’agir en conséquence.

Changer ses comportements et ses modes de consommation.

Pour commencer, il est de la responsabilité de chacun de faire évoluer sa relation personnelle avec les animaux : Nous avons tous au minimum le devoir de les respecter et les protéger.

Et cela commence par nos comportements individuels de la vie de tout les jours : Cette araignée que l’on va trouver dans notre salle de bain et que l’on va prendre le temps de déposer dans le jardin plutôt que de la tuer, ce chien errant maltraité que l’on va recueillir à la maison ou encore ces animaux sauvages vivant dans leurs milieux naturels que l’on va s’efforcer de respecter et de laisser tranquille si nous sommes amenés à les croiser.

Ensuite, à chacun de décider d’adapter ses loisirs en cohérence avec ses valeurs : Lors d’un voyage, n’est-il pas sensé de boycotter ces attrapes-touristes ou des animaux exotiques –genre perroquets, singes, tigres, lions, serpents ou éléphants- sont maltraités et shootés en quasi-permanence afin d’offrir –contre rémunération, bien sûr- de splendides selfies à des touristes qui s’empresseront de les poster sur Facebook pour nourrir leur égo ?

N’est-il pas « humain » d’éviter ces delphinariums ou de pauvres cétacés sont emprisonnés à vie dans des bassins minuscules ?

Sans parler des Corridas où l’abominable est justifié par la tradition. Une tradition qui n’offre au taureau qu’une mort lente et certaine dans d’horribles souffrances, le tout bien sûr sous les applaudissements nourris d’un public conquis…

Enfin, et surtout, il nous est indispensable de revoir complètement certains de nos modes de consommation. En ce qui concerne les cosmétiques par exemple, pourquoi ne pas prendre le temps de s’informer et de boycotter les marques qui font des tests infâmes sur les animaux ?

Expérimentation : Les tests en laboratoire sur les animaux

En ce qui concerne l’élevage intensif, chacun se doit d’arrêter de cautionner cette torture cachée et massive qui a pour unique but de nous produire de la viande. La meilleure solution étant d’arrêter tout simplement d’en manger. C’est une décision que chacun pourrait prendre avec soi-même, selon sa conscience. Elle n’est pas forcement facile à prendre car il s’agit pour beaucoup de reformater complètement et en profondeur un système de croyances inscrit souvent depuis l’enfance. Mais dans ce monde qu’il nous est aussi urgent qu’impératif de faire évoluer, aujourd’hui ne serait-il justement pas le meilleur jour pour changer de logiciel ?

« Aujourd’hui » ne serait-il pas le bon timing pour s’implanter une nouvelle manière de penser et de fonctionner ?
C’est à toi de décider, pour toi et selon ta conscience.

Les vaches sont-elles sensibles ?

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